Étude des rapports dimensionnels et typologiques entre aménagement urbain et projet urbain du quarti
Le dépassement la crise actuelle de la ville et de l’urbanistique demande un véritable engagement moral et une longue recherche interdisciplinaire. Aux plans urbanistiques déstructurés doivent répondre des plans structuraux intégrés, avec des prévisions à moyen et à long terme. Il est nécessaire de mettre en œuvre une méthodologie intégrée de planification et de projet qui soit basée sur la mise au point d’un modèle spatial de ville européenne, selon les objectifs de durabilité locale et globale.
Le modèle de cité écologique est l’objectif premier que doivent viser constamment les Administrations publiques, le cadre de référence dans lequel inscrire tout projet urbain. Ce n’est que par cette vision globale de la ville qu’on peut considérer l’intervention à l’échelle des quartiers. C’est l’outil d’analyse et de proposition pour fonder une nouvelle façon d’habiter, sitôt que se trouvent liées intrinsèquement la complexité des mécanismes et des relations sociales et physiques dans l’agglomérat urbain. Le quartier doit certes fonctionner en tant que tel, mais il doit aussi instaurer une synergie avec le reste du tissu urbain qu’il modifie et pour lequel il crée les présupposés pour un changement réel touchant l’ensemble de la cité. Si nous pensons comment une simple récupération ou changement de fonctions d’un bâtiment peut régénérer une partie entière de la ville (à Gênes, l’implantation de la Faculté d’Architecture dans un centre historique très dégradé a revitalisé tout le quartier, stimulant ainsi l’apparition de lieux d’agrégation, d’activité commerciale et éliminant ou limitant la délinquance), on peut en déduire que l’application des objectifs globaux et locaux durables à l’échelle du quartier peuvent créer de nouvelles perspectives vers l’éco-city. Il appartient au planificateur de relever le défi de traduire les objectifs globaux et locaux en un modèle spatial et dans des scénarii alternatifs qui doivent être caractérisés par un fort contenu technico-scientifique et d’un haut niveau d’expression d’image pour toute la collectivité, de telle sorte que sa participation ne soit pas seulement un acte final, mais intéresse tout le processus de planification (voir figure 7). Chaque scénario identifie la dimension et la typologie du quartier durable dans le rapport à la cité. C’est la représentation spatiale d’une dimension urbanistique alternative à soumettre à la collectivité. Avec la méthode de la comparaison des différentes solutions alternatives, qui utilise comme élément discriminant le critère de l’utilité publique et de la durabilité environnementale, il est possible de choisir le scénario optimal. Elle doit être considérée comme un outil itératif pour l’aide à la décision public/privé. Son application en Italie, circonscrite à de rares situations, n’a pas donné les résultats espérés dans une quelconque région politico-administrative et entité à caractère technico-scientifique. La première dépend d’un manque de volonté politique, de la part de l’Administration Publique, de soumettre ses propres décisions à un contrôle scientifique, participatif et partagé. La seconde relève du fait que, soit la culture urbanistique à refusé la méthode de comparaison sur la base d’une concession déstructurée du territoire, entendue comme simple réceptacle des interventions, soit on n’a pas discerné les potentialités opératives grâce au support de l’utilisation des technologies informatiques, qui permettent aujourd’hui de rendre plus rapides les vérifications de faisabilité des solutions alternatives. La méthode scientifique de comparaison comme aide à la décision revue, mise à jour et soutenue par les technologies informatiques permet de construire un véritable outil de vérification préventive des hypothèses prospectives alternatives. C’est une méthode stratégique qui synthétise et territorialise les indicateurs d’analyse coût-bénéfice, coût-efficacité, multicritères, les évaluations des conflits urbains et d’impact environnemental des plans (VAS) et projets (VIA).
Méthode de comparaison
Hypothèse 1 Hypothèse 2
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